Quimper, capitale de Cornouaille
Fondée selon la légende par le roi Gradlon, Quimper est la capitale traditionnelle de la Cornouaille et du Pays Glazik et la préfecture du département du Finistère. C’est surtout une des plus belles villes de Bretagne, célèbre pour sa cathédrale Saint-Corentin, ses rues médiévales bien conservées et le charme des rives de l’Odet, la rivière qui traverse la ville. Quimper est également la capitale officieuse de la culture bretonne et une ville à l’économie dynamique qui a donné à la Bretagne quelques unes de ses entreprises les plus célèbres. Une visite incontournable lors d’un séjour dans le Finistère sud !
Une brève histoire de Quimper
Sous le règne de l’empereur Auguste, les légions romaines avaient fondé une cité nommée Aquilonia sur la rive gauche de l’Odet, à l’emplacement actuel du faubourg de Locmaria. Mais, selon la légende, le Quimper d’aujourd’hui aurait été fondé par le roi Gradlon. Fuyant sa ville d’Ys engloutie par les eaux à cause de la mauvaise conduite de sa fille, il rencontre Saint-Corentin et fonde une ville au confluent de l’Odet et du Steïr. Une position géographique qui donnera son nom à la ville (Kemper en breton signifie « confluent »). Gradlon fait de cette ville la capitale de la Cornouaille et Corentin en est le premier évêque.
Quimper se développe rapidement et à partir de 1230 l’évêque de Quimper, véritable chef de la ville (il porte également le titre de comte de Cornouaille), fait entourer la ville de murailles flanquées de dix tours et percées par six portes. La ville vit globalement en paix jusqu’au 14ème siècle et la guerre de succession de Bretagne qui la voit subir les sièges successifs des troupes de Charles de Blois (soutenu par les français) et de Jean de Monfort (soutenu par les anglais). Les guerres de religion du 16ème siècle marqueront de nouvelles heures difficiles pour la ville, le peuple et les ecclésiastiques se rangeant du côté du Duc de Mercoeur contre Henri IV, soutenu lui par la bourgeoisie.
La Révolution voit la naissance des départements et fait de Quimper la préfecture du Finistère. Quimper vit une époque florissante à partir de l’Empire. Le port de Quimper profite du blocus imposé par les anglais sur celui de Brest. Plus tard c’est l’arrivée du chemin de fer et l’essor des ports de pêche du Pays Bigouden qui assurent la prospérité de la ville. L’arrivée du chemin de fer transforme d’ailleurs Quimper : destruction d’une grande partie des remparts, tracé de rues rectilignes, canalisation de l’Odet, etc… C’est de cette période également que date le nom de Pays Glazik associé à la région autour de Quimper : c’est une référence au drap bleu(glaz signifie « bleu » en breton) employé pour la fabrication des costumes du pays de Quimper, drap qui provenait des stocks de l’armée de Napoléon à la fin des guerres de l’Empire.
Au 20ème siècle les industries agro-alimentaires, le textile et la faïencerie s’imposent comme les piliers de l’économie quimpéroise. Au contraire de ses voisines Brest et Lorient, la ville est épargnée par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre Mondiale. En 1960, Quimper fusionne avec les communes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars, formant le « grand Quimper » d’aujourd’hui. La ville a été classée ville d’Art et d’Histoire en 2002.
Quimper, capitale de la culture bretonne ?
Le Festival de Cornouaille qui se déroule à Quimper chaque année au mois de juillet depuis 1923 n’est que la partie la plus visible du rayonnement de la ville sur la culture bretonne. Quimper et les communes environnantes abritent une grosse concentration de bagadoù comptant parmi les meilleurs de Bretagne : Bagad Kemper, Bagad ar Meilhoù Glaz / du Moulin Vert, Bagad Penhars, Bagad Cap Caval (à Plomeur dans le Pays Bigouden), Bagad Brieg (Briec-sur-l’Odet). Elle compte également des cercles celtiques de qualité, en particulier Eostiged ar Stangala de Kerfeunteun. Plus généralement de grands noms de la musique bretonne vivent ou ont vécu à Quimper : Erwan Ropars (penn-soner du Bagad Kemper pendant 25 ans), Dan Ar Braz ou le groupe Red Cardell par exemple. De grands noms de la littérature bretonne sont également liés à Quimper : Pierre-Jakez Hélias (né dans le Pays Bigouden, mais qui a suivi des études à Quimper, y a travaillé et y est décédé) , Max Jacob, Hervé Jaouen, Jean-Marie Déguignet, Julien Gracq, … Enfin le théâtre de Cornouaille est largement impliqué dans la création culturelle bretonne. Peu de villes en Bretagne peuvent revendiquer un tel apport à la culture bretonne !
Le Vieux Quimper
C’est sur la rive nord de l’Odet, essentiellement à l’est du Steïr, que s’étend le Vieux Quimper. Les quartiers médiévaux de la vieille cité épiscopale, autrefois ceinte par de hautes murailles, ont pourtant perdu en grande partie leur tracé médiéval. En cause l’incendie de 1762 qui ravagea des quartiers proches de la cathédrale et eut pour conséquence l’interdiction des constructions en bois, ainsi que l’urbanisme moderne et le tracé de rues rectilignes qui condamna certaines maisons anciennes et donc de nombreuses maisons à pans de bois. Mais les rues désormais bordées de belles maisons en pierre abritent de nombreuses rescapées qui donnent un charme médiéval à la ville.
À voir dans le Vieux Quimper :
- Les flèches de la cathédrale Saint-Corentin dominent les rues du Vieux Quimper. Édifiée entre le 13ème et le 15ème siècle, c’est une des plus anciennes de Bretagne. Malgré la longue période sur laquelle sa construction s’est étalée, la cathédrale jouit d’une véritable unité architecturale, mise en valeur par la restauration réussie des années 1990 et 2000. Les flèches actuelles, de style néo-gothique, ont été construites en 1856 à la place des anciennes flèches endommagées par un incendie en 1720. Entre ces deux flèches trône une statue du roi Gradlon montant sur son cheval : un hommage au roi légendaire qui aurait créé la ville ! La caractéristique frappante de la cathédrale Saint-Corentin est le léger désaxement (10°) du choeur par rapport à la nef. La légende dit que ce désaxement symbolise la position de la tête du Christ sur sa croix. Mais il est plus vraisemblablement le résultat des contraintes de construction de la cathédrale (structures existantes, sol humide et instable, proximité de la rivière, etc…).
- Jouxtant la cathédrale, l’ancien palais des évêques de Cornouaille a été édifié entre le 16ème et le 19ème siècle. Sa partie la plus ancienne est la tour de Rohan, construite en 1507. L’aile donnant sur les quais de l’Odet, prolongée par des vestiges des remparts qui entouraient autrefois la cité épiscopale, a été remaniée en 1866 par l’architecte quimpérois Joseph Bigot, à qui l’on doit également la restauration des flèches de la cathédrale. Depuis 1911 le palais abrite le Musée Départemental Breton. Ce musée présente l’archéologie et les arts décoratifs du département du Finistère : peintures, sculptures, costumes, mobilier, faïence, etc… Le musée organise également des expositions temporaires. Plus d’infos sur le site du Musée Départemental Breton de Quimper.
- Sur la place Saint-Corentin, face à la cathédrale, le Musée des beaux-arts de Quimper a été inauguré en 1872 pour abriter la collection du comte Jean-Marie de Silguy, léguée à sa mort en 1864 à sa ville natale à la condition qu’on construise un musée pour l’abriter. Là encore c’est l’architecte Joseph Bigot qui fut chargé de construire l’édifice. L’intérieur du musée a été restauré en 1993. Le musée abrite une des plus belles collections de peintures de l’ouest de la France, en particulier des oeuvres des peintres de l’école de Pont-Aven (Paul Gauguin, Paul Sérusier, Émile Bernard, Eugène Boudin, …). Une salle est également dédiée au poète et romancier quimpérois Max Jacob. Plus d’informations sur le site du Musée des beaux-arts de Quimper.
- On a beaucoup de plaisir à se promener dans les rues commerçantes du Vieux Quimper, à sauter de place en place, faire une pause pour manger une crêpe ou boire un verre, admirer les maisons à colombages qui ont survécu parmi les élégantes maisons de pierre. La rue la plus connue est la rue Kéréon qui abritait autrefois la corporation des cordonniers (kereon en breton). Cette grande artère commerciale du centre ville de Quimper s’étend aujourd’hui de la place Médard jusqu’à la place Saint-Corentin et séduit par son point de vue permanent sur les flèches de la cathédrale Saint-Corentin. Elle abrite quelques belles maisons à colombages au croisement avec la rue Saint-François. Les autres grosses concentrations de maisons à colombages du Vieux Quimper se trouvent du côté de la joliment nommée place au beurre (rue du Sallé, rue du lycée, rue du Guéodet, …) et de la belle place Terre au Duc (rue Saint-Mathieu) plus proche du Steïr. Au total le Vieux Quimper compte près de 40 maisons classées sur la liste des monuments historiques.
- En haut de la place au beurre, l’hôtel de Boisbilly est un hôtel particulier construit en 1770 par un chanoine, Jean-Jacques Archambault Provost de Boisbilly. Il abrite aujourd’hui la Maison du Patrimoine de Quimper, point de départ de nombreuses visites guidées de Quimper. À l’arrière de l’hôtel la chapelle des Jésuites, également dite chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, a été édifiée entre 1667 et 1747. C’est la chapelle de l’ancien collège jésuite de Quimper, devenu collège de la Tour d’Auvergne, qui jouxte l’édifice religieux.
- La cité épiscopale était autrefois protégée par des remparts détruits en grande partie au 19ème siècle. Les vestiges les plus visibles se trouvent sur les quais de l’Odet dans le prolongement de l’ancien palais épiscopal, mais surtout au nord-est du centre-ville, le long de la rue des Douves. À l’abri des remparts, l’agréable Jardin de la Paix est idéal pour faire une pause pendant la visite de la ville et s’asseoir quelques minutes sur un banc !
À voir également dans le centre-ville :
- À l’ouest du Vieux Quimper dans le quartier Saint-Mathieu, l’ancien Couvent des Ursulines, fondé en 1621, transformé en caserne après la Révolution puis laissé à l’abandon, a été joliment restauré puis transformé en médiathèque.
- Sur l’esplanade François Mitterrand toute proche se dresse le moderne Théâtre de Cornouaille et sa salle de 700 places, inauguré en 1998. Sa programmation comprend du théâtre bien sûr, mais aussi de la musique, de la danse, du cirque, etc… Plus d’informations sur le site officiel du théâtre de Cornouaille.
- Sur la rive sud de l’Odet dans le centre-ville, le théâtre Max Jacob (anciennement théâtre de Quimper), inauguré en 1904, est baptisé en hommage au poète et écrivain quimpérois Max Jacob (1876-1944), précurseur du Dada puis du surréalisme. Oeuvre de l’architecte nantais Georges Lafont, le théâtre est classé monument historique depuis 1997.
- Dominant l’Odet sur sa rive sud à 71 mètres d’altitude, la colline boisée du Mont Frugy est un des sites emblématiques de Quimper, un lieu de promenade très prisé qui offre un superbe point de vue sur le centre-ville. L’ouragan d’octobre 1987 avait couché les arbres bicentenaires qui couvraient la colline. Elle a aujourd’hui retrouvé de sa superbe grâce au travail de paysagistes.
Locmaria et la faïence de Quimper
Sur la rive sud de l’Odet, en aval du centre-ville, le quartier de Locmaria est un quartier historique de Quimper. Il fut l’emplacement d’un port gallo-romain nommé Aquilonia, première cité édifiée à Quimper. Plus tard, à partir du 11ème siècle, c’est autour d’une abbaye bénédictine que le faubourg se développera. Son église abbatiale, Notre-Dame de Locmaria, édifiée au 11ème siècle, modifiée aux 12ème et 16ème siècles, est aujourd’hui le plus ancien bâtiment de Quimper. C’est un bel exemple des débuts de l’architecture romane en Bretagne (même si un portail gothique fut ajouté au 16ème siècle). Elle est classée monument historique. Juste à côté de l’église, le prieuré de Locmaria à été bâti au 17ème siècle. Il abrite aujourd’hui un restaurant gastronomique. Sur les bords de l’Odet, l’ancien jardin du couvent a été transformé en jardin public pédagogique : le Jardin du Prieuré.
Locmaria est également connu comme le quartier faïencier de Quimper. C’est ici qu’est fabriqué le fameux bol prénom Henriot, bol à oreilles décoré de personnages bretons et sur lequel est peint le prénom de l’enfant à qui on l’offre. Un cadeau que beaucoup de petits bretons ont reçu de leurs grands-parents pour leur baptême, leur petite communion ou un anniversaire ! La première faïencerie est fondée en 1708 par Pierre Bousquet, maître faïencier originaire de Marseille. L’activité se développe en particulier au 19ème siècle et au début du 20ème siècle Quimper compte trois grandes manufactures de faïence renommées dans toute la France : la Grande Maison de la Hubaudière (surnommée HB), héritière de la manufacture fondée par Pierre Bousquet, Porquier-Beau (PB) et Henriot (HR). Mais la faïence décline dans l’après-guerre et en 1969 il ne reste plus qu’une seule manufacture, les Faïencerie de Quimper, fusion des trois grandes manufactures historiques. Mais les faïenceries sont en faillite une première fois en 1983, devenant HB-Henriot après leur reprise par le distributeur américain des marques HB et Henriot. En faillite en 2011, la faïencerie est reprise par Jean-Pierre Le Goff qui la fusionne avec la Faïencerie d’Art Breton pour former Henriot-Quimper. Des visites guidées (5 euros) sont organisées de mars à novembre dans l’atelier de fabrication Henriot-Quimper, situé dans le quartier de Locmaria. Elles permettent d’observer le savoir-faire des faïenciers qui réalisent toutes les décorations à la main. Plus d’informations sur le site de la faïencerie Henriot-Quimper. Juste à côté, dans les anciens ateliers de la manufacture Porquier, le Musée de la Faïence de Quimper présente trois siècles d’histoire de la faïence à Quimper et expose de nombreuses collections de faïences.
L’autre art pratiqué à Locmaria est la broderie ! Le brodeur et styliste Pascal Jaouen, qui puise son inspiration dans les costumes traditionnels bretons, en particulier ceux du Pays Glazik, y a en effet installé son école de broderie d’art Pascal Jaouen. On peut y suivre des cours pendant toute l’année et des stages de quelques jours l’été pour apprendre les secrets de la broderie. Plus d’informations : www.ecoledebroderie.com.
Les gorges du Stangala
Avant de traverser Quimper, l’Odet prend sa source sur la commune de Saint-Goazec dans les Montagnes Noires et descend doucement vers Quimper à travers une large vallée. Mais cette vallée se rétrécit en amont de Quimper, à la limite avec les communes de Briec et Ergué-Gaberic, sur le site naturel des Gorges du Stangala, une vallée vallée boisée et encaissée. Un sentier pédestre accidenté permet de parcourir le site en 2 heures environ, du belvédère dominant les gorges jusqu’aux rives de l’Odet 80 mètres en contrebas, dans un site bucolique plein de charme. Accès au parking de départ depuis la RD785, l’ancienne route de Briec.
Les gorges étaient autrefois habitées par le Griffon du Stangala, une créature légendaire à corps de lion et ailes d’aigle qui demandait chaque mois qu’on lui livre une jeune fille de 20 ans qu’il s’empressait de dévorer … Jusqu’au jour où le sort tomba sur l’héritière du seigneur de Penhoat, dont un jeune homme était fou amoureux. Celui-ci défia le monstre et parvint à le tuer (l’amour donne des ailes !). Épuisé, il se reposa pendant un mois. Mais un autre prétendant en profita pour s’approprier l’exploit et obtenir la main de la jeune fille. Heureusement le jour du mariage le jeune homme présenta la langue du griffon et prouva que c’était bien lui qui avait tué le monstre. Il put ainsi épouser la jeune héritière et le menteur fut jeté en prison !
À voir également à Quimper et dans ses environs
- Les anciennes communes qui ont fusionné en 1960 avec Quimper abritent quelques anciennes églises paroissiales intéressantes. Ainsi dans quartier de Kerfeunteun, au nord-est du centre-ville, l’église de la Trinité, datée du 16ème siècle, est classée monument historique depuis 1915. Dans le quartier de Ergué-Armel (au sud-est du centre-ville), l’église Saint-Alor est dédiée à celui qui fut au 6ème siècle le troisième évêque de Cornouaille et qui est par ailleurs le saint patron des éleveurs de chevaux. Cette église édifiée elle aussi au 16ème siècle a été inscrite sur la liste des monuments historiques en 1926. Autre édifice religieux remarquable : la chapelle de Ti Mamm Doué (aussi connue comme chapelle de la Mère de Dieu). Cette jolie grosse chapelle du 16ème siècle, classée monument historique en 1903, se cache dans un beau cadre boisé au nord de la ville (tourner au niveau de l’auberge Ty Mamm Doué, entre la zone commerciale de Gourvily et le magasin de bricolage Leroy Merlin).
- Au bout des quais, sur la rive nord de l’Odet en aval du centre-ville, démarre le chemin de halage qui longe l’Odet jusqu’au port du Corniguel. Rapidement les zones urbaines laissent la place à des rives plaisantes et boisées. Une bonne idée de promenade à pieds ou en vélo pour fuir pendant quelques heures l’agitation du centre-ville ! À noter que le port du Corniguel, outre ses activités industrielles, est un des points de départ pour les croisières commentées sur l’Odet. Départs l’été uniquement et réservation indispensable. Le reste de l’année les départs se font depuis Bénodet. Plus d’informations sur le site des Vedettes de l’Odet.
- De Quimper à Bénodet, la rivière de l’Odet est réputée en particulier pour ses belles demeures qu’on peut apercevoir lors des croisières qui descendent la rivière (voir plus haut). Parmi ces demeures le château de Lanniron, ses jardins en terrasses qui descendent vers l’Odet et son magnifique domaine compte parmi les plus remarquables. Situé non loin du centre-ville, au sud de Locmaria, il a été bâti au 15ème siècle comme résidence d’été des évêques de Cornouaille, agrandi les siècles suivants, avant de devenir propriété privée après la Révolution. Aujourd’hui le domaine de Lanniron abrite un complexe touristique comprenant un camping 5 étoiles, des gîtes, un golf, un restaurant, des salles de réception, etc… Les superbes jardins du 17ème siècle sont par ailleurs ouverts au visite. Pour plus d’infos : www.lanniron.com.
Au coeur de la Cornouaille, Quimper est par ailleurs une base idéale pour découvrir certains des sites touristiques les plus importants de Bretagne : les cités de Locronan ou Concarneau, le Cap Sizun et la célèbre pointe du Raz, le pays Bigouden et même la presqu’île de Crozon.
Quimper en photos
Quimper sur le web
- Site de l’Office de Tourisme de Quimper
- Site la ville de Quimper
- Site du Festival de Cornouaille