La Turballe et la presqu’île de Pen Bron
Entre les marais salants de Guérande et Piriac-sur-Mer, La Turballe est un port de pêche actif, pionnier de la conserverie de poissons. C’est aussi une destination appréciée par les familles l’été grâce à son port de plaisance et ses belles plages qui s’étendent de part et d’autres du port. Certaines bénéficient du label « pavillon bleu ». Au sud les plages dominées par des dunes s’étirent jusqu’à la presqu’île de Pen Bron, séparée du Croisic par le Traict du Croisic, chenal alimentant en eau de mer la zone des marais salants de Guérande.
La Turballe, port de pêche
Jusqu’au début du 19ème siècle, La Turballe n’était qu’un hameau de pêcheurs sur la commune de Guérande. Mais tout change à partir des années 1820 grâce à la pêche à la sardine. La première conserverie au monde, ouverte à Nantes en 1825 par Pierre-Joseph Colin, s’approvisionne en effet à La Turballe et initie le développement du port. Les premières sardines mises en boîte dans le monde ont donc été pêchées à La Turballe ! À partir de 1837 des conserveries s’installent directement à La Turballe, offrant de nouveaux débouchés à la pêche locale. En 1870 le port abrite sept conserveries. Elles emploient essentiellement des femmes, alors que les hommes embarquent sur les chaloupes qui partent en mer pour récolter la sardine. Le hameau se transforme rapidement en petite ville qui devient commune indépendante en 1865. La raréfaction de la sardine et la perte de compétitivité des conserveries entraînent la disparition progressive des conserveries, la dernière fermant ses portes en 1987. Mais La Turballe reste marquée par cette épopée, comme en témoignent les sardines qui apparaissent sur le blason de la commune.
Aujourd’hui la sardine continue d’ailleurs d’être pêchée à La Turballe. Mais depuis les années 50, le port a diversifié ses espèces de pêche. Outre la sardine et l’anchois du printemps à l’automne, les pêcheurs de la Turballe s’intéressent le reste de l’année au bar, au merlu, au merluchon, à la daurade, … La Turballe est aujourd’hui le premier port de pêche des Pays de la Loire, le cinquième en France, et le plus important de la côte Atlantique pour la sardine et l’anchois. Le port vit aujourd’hui des heures difficiles comme tous les ports bretons. Mais il n’en demeure pas moins très actif et on a plaisir à se promener sur les quais et à admirer les couleurs des bateaux de pêche. Au coeur du port la criée organise une vente aux enchères … réservée aux seuls professionnels ! Mais des visites guidées organisées par l’association Au gré des vents permettent de découvrir l’activité du port et de sa criée.
La presqu’île de Pen-Bron
Au sud de la commune, la presqu’île de Pen-Bron est une langue sableuse longue de 1,2 kilomètres qui se termine par le Traict du Croisic, un bras de mer entre la pointe de Pen Bron et Le Croisic par lequel l’eau de mer s’engouffre pour alimenter les marais salants de Guérande. La zone est classée comme site Natura 2000. Au bout de la pointe un ancien hôpital pour enfants construit en 1887 est devenu un centre de réadaptation (on l’appelle plus souvent « centre héliomarin » dans le coin). On y jouit d’une belle vue sur le port du Croisic, tout proche à la nage mais bien plus éloigné par la route ! Difficile de se promener côté marais salants. Par contre côté mer un sentier côtier part de la pointe de Pen Bron, longe la digue protégeant la pointe puis une belle plage de sable fin, la plage de la Grande Falaise, protégée par des dunes et une forêt de pins maritimes jusqu’au port de La Turballe. Le long de la côte on peut voir de nombreux vestiges du Mur de l’Atlantique, l’ensemble de fortifications construites par les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Une balade agréable qui permet de prendre un bon bol d’air iodé, encore plus agréable au coucher du soleil. À noter qu’une partie de la plage est une plage naturiste, mieux vaut être prévenu que de tomber dessus par surprise !
« ….Le long de la côte on peut voir de nombreux vestiges du Mur de l’Atlantique, l’ensemble de fortifications construites par les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. .. »
Le nazisme est un mouvement politique. Un amalgame pitoyable. Qu’Hitler est ordonné sa construction, comme le reste, est indéniable, mais utiliser le terme nazi pour désigner le mur… Alors les chevaux de l’armée allemande sont nazis, tout comme la gamelle réglementaire, le casque, le masque à gaz, la moto et le camion…ect…
Je ne parle pas de « murs nazis » mais de murs « construits par les Nazis », ce qui me semble quand même être la réalité ! Et je ne comprends pas cette notion d’amalgame. Bref, pourquoi tant d’agressivité ?