De l’Aber Ildut à l’Aber Benoît

Entre l’aber Ildut et l’aber Benoît, falaises, plages de sable fin, rochers aux formes magiques et prairies battues par les vents composent le paysage d’une côté découpée, au décor sauvage, rude mais beau ! Des splendeurs naturelles profondément blessées par l’une des pires catastrophes écologiques de l’Histoire, le naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978.

Porspoder

Une des grosses stations balnéaires du coin, très fréquentée l’été. Un peu à l’écart du bourg, quelques zones ont gardé un caractère très sauvage, et offrent un beau panorama sur les rochers en face de Porspoder et sur la presqu’île de Saint-Laurent. Vues sur Molène et Ouessant bien évidemment. Et vue également sur le phare du Four, en mer mais tout proche.

Landunvez

L’un des coins les plus adorables du Pays d’Iroise ! Sur la commune de Landunvez, la route entre Argenton et Trémazan longe une côte rocheuse bordée de prairies bien vertes (difficile après ça de croire qu’il fait toujours beau dans le coin !). Et soudain, face à l’océan, toute petite mais faisant fièrement face aux colères de l’océan, une adorable petite chapelle, dédiée à Saint-Samson. A côté de la chapelle, un calvaire de granite. Puis plus bas, au sommet des falaises, une fontaine accompagnée d’une jolie petite croix de granite solidement ancrée dans le sol.

Portsall

Après Trémazan, la route côtière pénètre dans une jolie anse au fond de laquelle s’est développé le petit port de Portsall, sur la commune de Ploudalmézeau. L’endroit est connu deux monuments mégalitiques : l’allée couverte du Guilliguy sur un promontoire dominant le port et le cairn de l’île Carn, un ilôt accessible à pieds à marée basse au nord du village. Mais le nom de Portsall est, sans doute pour longtemps encore, associé à une des pires catastrophes écologiques de l’Histoire : l’Amoco Cadiz. C’est en effet au large de Portsall, le 18 mars 1978, que le tristement célèbre supertanker libérien fit naufrage, déversant ses 300 000 tonnes de pétrole sur la côte et polluant 400 kilomètres de côtes bretonnes … La nature a heureusement repris ses droits et il ne reste plus de trace visible de la catastrophe, sinon l’ancre du supertanker exposé sur les quais en souvenir de ce naufrage. Mais les Bretons n’ont jamais oublié ce triste jour de mars 1978 …